«J'AIME TANT LE HOCKEY»: LAWRENCE PILUT, MONSIEUR SOURIRE DU LAUSANNE HC

Comme face à Davos et Fribourg, Lawrence Pilut va porter le maillot de Top Scorer pour la réception de Zurich lors de l'acte IV de la finale. Le défenseur est excellent sur la glace depuis le début des play-off. Une habitude pour lui.

«Sérieux?», sourit (comme tout au long de l'interview) Lawrence Pilut. Lorsque Blick explique qu'il portera pour la quatrième fois dans ces play-off le maillot de Top Scorer, le Suédois n'est pas au courant. «J'avoue ne pas vraiment tenir le compte, confesse-t-il. Je me concentre sur le match suivant et je fais au mieux pour être prêt quand il arrive.»

Et depuis le début des play-off, il l'est à chaque sortie. Ce qui lui permet donc d'enfiler le casque à flammes lors de l'acte IV de la finale face à Zurich. Un attribut qui va lui changer sa manière d'aborder le match, lui qui sera plus visible sur la glace? «Pas vraiment. Je m'en tiens à mon jeu et j'essaie d'aider au mieux l'équipe.»

«Tout est spécial»

Bon depuis son arrivée à la Vaudoise aréna l'été dernier, Lawrence Pilut a haussé le ton depuis l'acte I du quart de finale contre Davos. Comme à son habitude lorsque arrivent les séries éliminatoires. Sur les trois dernières saisons, le Scandinave a toujours vu son total d'unités augmenter en play-off. Lorsqu'il jouait en KHL en 2022, il est passé de 0,28 à 0,53 point par match entre la saison régulière et les play-off. Pareil en AHL l'année dernière (0,6 à 0,79) et à Lausanne aujourd'hui (0,4 à 0,67).

Comment le principal intéressé explique-t-il ces performances offensives? «Durant les play-off, j'essaie d'élever mon niveau de jeu, décrypte le défenseur. Quand ils arrivent, je change mon état d'esprit. Et il n'y a pas beaucoup de rencontres pour le faire.» Le Suédois sait aussi qu'à ce moment de l'année, «tout est spécial et je pousse un peu plus à chaque fois».

Ce changement est-il uniquement mental, ou aussi physique, que ce soit à l'entraînement ou en salle de force? «Non non, répond Lawrence Pilut. Je me contente tout le temps de ce qui me fait aller bien.» Une réussite qui lui va bien depuis le début des séries, puisqu'il est déjà à dix points en quinze rencontres disputées.

«Difficile de ne pas sourire»

De quoi agrandir encore le sourire du No 20 du LHC, surtout quand il marque, comme samedi à Zurich. Jamais il ne fait la gueule. «Je profite de chacune des secondes, car tu ne sais jamais quand tu seras à nouveau dans cette situation. J'aime être sur la glace ou dans le vestiaire avec les gars. C'est difficile de ne pas sourire, pour être honnête.»

Mais est-ce que son sourire est renforcé durant les play-off? «Pour moi, ça ne fait pas tant de différence, répond-il. J'aime juste tant le hockey, depuis que je suis un petit garçon. J'ai toujours essayé de profiter de chaque seconde.» Et quand on joue une finale de play-off, c'est d'autant plus facile.

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