RUBLEV, QUALIFIé EN FINALE, MET LES CHOSES AU CLAIR : « JE NE VOIS PAS LES CHOSES DE CETTE FAçON. JE NE REGARDE JAMAIS LE CLAS­SE­MENT PARCE QUE JE CONNAIS LES JOUEURS ET LEUR FAçON DE JOUER »

En grande diffi­culté depuis plusieurs semaines, Andrey Rublev retrouve des couleurs à Madrid où il s’est qualifié pour la cinquième fois de sa carrière en finale d’un Masters 1000. Lors de l’in­ter­view sur le court après sa victoire en demies contre Taylor Fritz, le 8^e mondial n’a néan­moins pas voulu s’emballer en refu­sant notam­ment d’en­dosser le statut de favori avant dimanche. 

Question : « Tu seras le favori parce que tu affron­teras en finale un gars en dehors du top 30… (Auger‐Aliassime, 35^e, ou Lehecka, 31^e, ndlr) Est‐ce que tu aimes être le favori ou tu détestes juste que je dise ça ? »

Rublev : « Je ne vois pas les choses de cette façon. Je sais que Felix était dans le top 10. Il n’a pas joué pendant un certain temps l’année dernière. Aujourd’hui, il joue de mieux en mieux. Nous nous sommes affrontés au début de la saison. J’ai sauvé je ne sais combien de balles de match. Il a failli me battre et il m’a déjà battu une fois. Ensuite, Lehecka m’a battu, et lors de notre dernier match à Indian Wells, il m’a détruit en deux sets. Je ne regarde jamais le clas­se­ment parce que je connais les joueurs et leur façon de jouer. Juger sur la base d’un clas­se­ment au tennis ne fonc­tionne pas. »

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