VOICI CE QUI PLAIDE EN FAVEUR DU LHC FACE à ZURICH

Les Lausannois ont laissé filer à deux reprises la victoire à Zurich, lors des actes I et III. Les Lions vaudois devront gagner ce mardi (20h) sur leur patinoire pour égaliser à 2-2 dans la série.

Zurich 2, Lausanne 1. Pourtant, sur l’ensemble des trois premiers matches de la finale, les Vaudois ont laissé la plus forte impression globale. La force de Zurich? Le fait d’être capable d’exploiter ses temps forts, même si ceux-ci sont de très courte durée. Cela a été le cas samedi, lorsque les joueurs de Marc Crawford ont renversé la vapeur en 84 secondes pour s’adjuger l’acte III de la finale. Le LHC est désormais mené 2-1 dans la série, mais voici ce qui plaide en sa faveur pour la suite de la finale. 

La force du LHC à Malley

Le LHC a été grandiose jeudi dernier au soir du premier succès de son histoire dans une finale des play-off de National League. Les Lions vaudois s’étaient laissé porter par leur public pour égaliser à 1-1 dans la série (victoire 4-2), réalisant au passage l’une des plus grosses performances dans l’histoire du club. L’équipe de Geoff Ward est consciente de sa force à domicile. Le LHC sait aussi que pour aller au bout du rêve, il devra rester invincible sur sa patinoire.

Un facteur X nommé Raffl

Les Zurich Lions ont accordé énormément d’attention à Michael Raffl lors de la première partie du match de samedi. Lorsqu’ils ont commencé à davantage se préoccuper de leur jeu plutôt que de l’Autrichien du LHC, les ZSC Lions ont repris la main sur la finale. Le «facteur X» du LHC, qui est clairement entré dans les têtes des joueurs zurichois, va devoir continuer à distraire l’adversaire lors de l’acte IV de mardi. Sa performance lors de l’acte II à Lausanne avait été extraordinaire (2 buts et des charges qui marquent les esprits). Monstre des play-off, Raffl sera de nouveau très attendu mardi dans le camp vaudois. 

L’avantage du jeu physique

Malgré son style de jeu énergivore, le LHC semble programmé pour tenir le coup sans ralentir jusqu’à la fin de la finale. Zurich, qui n’a pas l’habitude d’être contredit cette saison, n’est jamais autant vulnérable que lorsque les Lions vaudois haussent le ton sur le plan physique. Samedi, on a vu des joueurs zurichois hésiter à aller au duel dans les bandes, notamment face à Michael Raffl. Sur sa patinoire, le LHC devra intimider le favori sur le plan physique, comme lors de l’acte II. Les Lions ont tous les outils pour y parvenir et perturber le jeu du ZSC. L’avantage du LHC est qu’il est capable de soutenir différents styles de jeu, dont celui qui consiste à jouer de façon un peu plus râpeuse.

L’apport décisif des joueurs de soutien

C’est probablement le plus grand mérite de Geoff Ward et de son staff jusqu’ici en play-off: celui d’avoir réussi à impliquer tout le monde ou presque, et surtout d’avoir réussi à faire en sorte que des joueurs «effacés» durant la saison régulière parviennent à retrouver un tel niveau de jeu durant les play-off. Ronalds Kenins et Cody Almond en tête. Ces deux joueurs, revenus de nulle part et complètement transformés, jouent un rôle en vue dans cette finale: en termes d’impact physique, de conscience défensive, mais aussi en créant du danger sur le plan offensif. Kenins et Almond étaient à l’origine du 2-1 marqué par Tim Bozon lors de l’acte II. Ils se sont tous les deux plantés devant le gardien Simon Hrubec samedi pour permettre au défenseur Lawrence Pilut d’inscrire le 1-2 tandis que le portier tchèque était masqué. Au LHC, le danger peut venir des quatre blocs d’attaque. Dans le camp d’en face, les joueurs de soutien du ZSC ont eu un impact bien plus limité dans cette finale et semblent avant tout être là pour permettre aux stars de reprendre leur souffle. Pour gagner, le LHC aura besoin de tout son personnel. Et jusqu’ici, tout le monde a répondu présent.

2024-04-23T09:57:22Z dg43tfdfdgfd